Pâmés sur les pâtes
On les aime.
Longues, courtes, tomatées, crémeuses, en soupe, sèches, fraîches ou farcies — ça fait longtemps qu’on réserve aux pâtes une place de choix dans nos menus des petites et grandes occasions. C’est pas compliqué, tout le monde adore la pasta!
Sur le podium
Les pâtes sont un pilier central de la tradition culinaire italienne et ce n’est pas qu’une impression, les statistiques le prouvent! Les Italiens sont en effet les médaillés d’or mondiaux de la consommation de pâtes, avec près de 23 kg dévorés en moyenne par personne par année. On dénombre d’ailleurs pas moins de 600 différentes formes et variétés, une donnée confirmant l’adage qu’il y a une pâte pour chaque sauce…et pour tous les goûts! De l’entrée au dessert (on adore la tarte sucrée aux tagliatelle en Émilie-Romagne!), les Italiens voient les pâtes dans leur soupe. Parfois même littéralement, si on considère les incontournables spécialités in brodo (cuites dans un bouillon), comme les tortellini modenesi et la pastina qu’on sert aux enfants dès leur plus jeune âge. C’est que les pâtes sont un canevas fiable, abordable et pas pire imbattable pour mettre en valeur tout un monde de produits, de méthodes et de créativité. Pas surprenant donc qu’on les ait adoptées avec autant d’enthousiasme aux quatre coins du monde et qu’on se dispute un peu, beaucoup leur paternité.
Chow mein carbonara?
L’origine des pâtes alimentaires a fait couler beaucoup d’encre. On a longtemps pensé que c’est Marco Polo qui a introduit les pâtes en Italie au 13e siècle après un long séjour en Chine où ce plat réconfortant était déjà bien populaire. Sauf que plusieurs preuves démontrent maintenant qu’on préparait et mangeait déjà des pâtes dans la Grèce et la Rome Antique, et que ce serait les peuples arabes nomades qui ont peaufiné les méthodes de séchage pour pouvoir les transporter et en profiter sur la route. Comme quoi tout le monde aurait mis la main à la pâte! Au-delà de l’origine, ce tour du monde là nous démontre que les bonnes idées n’ont pas de frontières et que les pâtes telles qu’on les connait aujourd’hui sont le fruit de tout un bouillon de culture. Selon nous, pour rendre hommage à cette vedette des assiettes, il faut surtout s’attarder à sa préparation et s’assurer de faire les choses dans les règles de l’art.
Lentement, mais surement
Non, toutes les pâtes ne sont pas nées égales et oui, leur qualité aura une influence considérable sur le goût et la texture de vos plats préférés. Pour fabriquer des pâtes comme il se doit, ça prend du temps et du savoir-faire, mais d’abord et avant tout, une bonne semoule de blé dur. C’est la base; une des clés fondamentales pour garantir une saveur et une valeur nutritionnelle optimale. Ensuite, il faut penser à la machinerie et miser sur des moules en bronze pour l’extrusion. Comparativement au téflon qui a la fâcheuse habitude de créer des pâtes trop lisses et friables, le noble bronze assure quant à lui une texture poreuse et robuste qui permettra aux sauces d’adhérer parfaitement à vos fusilli, spaghetti, macaroni et compagnie. La dernière étape (et non la moindre), c’est le séchage de longue durée à température contrôlée. On dit que tout vient à point à qui sait attendre, et c’est vrai pour les pâtes aussi. Après plusieurs heures, on obtient des pâtes nutritives qui cuiront uniformément dans vos chaudrons. Et on peut vous confirmer hors de tous doutes que nos pâtes Stefano respectent à la lettre ces règles d’or!
Le point sur les pâtes
Tout le monde connait les pâtes et on sait de mieux en mieux les cuisiner. (On a d’ailleurs concocté un petit guide de base juste pour vous!) Mais qu’on se le tienne pour dit, les pâtes nous réservent encore bien des surprises. Voici 5 choses à savoir pour passer au prochain niveau.
1. Al dente, mais encore?
On parie que vous savez déjà que pour une texture parfaite, il faut opter pour une cuisson al dente. Mais saviez-vous que cette cuisson présente aussi des avantages nutritionnels? Les pâtes al dente se digèrent plus lentement, ce qui assure un meilleur équilibre glycémique et un sentiment de satiété qui dure plus longtemps. Une autre bonne raison de suivre le temps de cuisson inscrit sur nos emballages!
2. Bonnes fourchettes
Dans notre livre, tous les moyens de savourer un bol de pâtes sont bons. Mais il faut tout de même savoir qu’en Italie, on n’utilise pas de cuillère pour manger les pâtes longues. On agrippe simplement quelques spaghetti avec sa fourchette et on enroule doucement le tout sur la paroi de l’assiette pour former la bouchée parfaite. Simple et bon, comme nos produits dans le fond!
3. Premières de classe
Pour savoir comment les Italiens font pour manger autant de pâtes sans se tanner, il faut se tourner vers le concept du primo piatto. Après les entrées, la tablée traditionnelle italienne sert généralement un primo, soit un petit plat de pâtes ou de riz, suivi d’un secondo, c’est-à-dire une assiette de viande ou de poisson avec légumes. Les pâtes sont donc mangées en petites quantités et accompagnées d’autres bonnes choses pour former un repas complet et varié.
4. Pasta secca, pasta fresca
On a tendance à penser que les pâtes fraîches (souvent aux œufs) sont plus authentiques que les pâtes sèches. C’est toutefois un peu plus nuancé que ça. Seules les régions du nord de l’Italie préparent et consomment beaucoup de pâtes fraîches. Ailleurs dans le pays, c’est vraiment sur les pâtes sèches qu’on s’appuie pour préparer les festins. On considère d’ailleurs que les pâtes en boîte du marché sont un choix parfait, à condition qu’elles soient de qualité!
5. Duo de feu
Qui dit pâtes dit presque instantanément sauce tomate. Bien que ce duo nous semble inséparable, en vérité, les pâtes ont longtemps été mangées sans leur accord tomaté! La tomate est arrivée en Italie en provenance des nouveaux pays seulement dans les années 1500, soit plusieurs siècles après l’intégration des pâtes à l’alimentation locale. Jamais trop tard pour une bonne idée!